Ventilation étanchéité à l'air

VMC et étancheité

La VMC est souvent oubliée et n’est souvent pas associée avec le poste isolation. Elle represente pourtant de 30 à 70% des déperditions thermiques dans les batiments isolés !!!

 La VMC a trois fonctions :

-         Apporter l’oxygène necessaire aux occupants

-         Evacuer la vapeur d’eau générée par les occupants et les activités domestiques

-         Limiter la pollution interieure

Le principe théorique d’un système VMC sur la base d’un logement étanche à l’air est d’évacuer grace à un extracteur d’air, l’air vicié du logement à partir des pièces humides. L’entrée d’air se fait par des bouches de ventilation placées sur les fenetres. 

La législation défini le renouvellement de l’air entre 30 et 50% toute les heures… soit 105m3/h pour une installation de base (T5 de 100m²)

On comprend alors facilement le taux de déperdition thermique de 30 à 70%. Investir dans l’isolation sans traiter la VMC est un non sens technique et une pure perte d’argent d’autant plus que meilleure sera l’isolation du batiment, plus importantes seront les déperditions.

 

Il existe en fait plusieures écoles pour la ventilation.

Celle qui répond aux normes :

Isolation, étancheité à l’air, entrée d’air, évacuation de l’air viciée avec la chaleur du logement. Selon le système utilisé, ces déperditions seront plus ou moins importantes

-         VMC simple flux autoréglable : évacuation de 35 à 50% de l’air toutes les heures (investissement de 70 à 150€)

-         VMC hygroréglable B diminue de 2 à 4 les déperdition thermiques (investissement de 200 à 500€)

-         VMC double flux permet de récuperer partiellement les calories de l’air évacuée (investissement de 3000 à 6000€ + entretien annuelle)

Celle de nos batiments anciens : la ventilation naturelle (VN) est un système empirique n’utilisant pas de système mécanique. Le renouvellement d’air est assuré par l’ensemble des fuites d’air du batiment (défaut d’étancheité, tirage thermique). Ce sytème a le défaut de ne pas etre controlé et pose problème sur le bilan énergetique global voir le confort de l’habitation.

La stratégie écologique :

Nous avons vu précedement que le principe de base des logement est de réaliser une « coque » étanche à l’air et à la vapeur d'eau afin de pouvoir réguler mécaniquement la circulation d’air. Cette solution engendre des surcoûts importants de matériaux, de matériel et de mains d’œuvre.

La stratégie écologique de perspiration des bâtiments est radicalement opposée. Le principe est d’utiliser des matériaux capables de gérer la vapeur d’eau dans les logements (obsorbtion et réstitution) plutôt que de l’emprisonner. C’est l’illustration de la peau humaine qui est capable d’évacuer la vapeur d’eau selon les besoins sans transpiration. Il faut pour cela avoir un batiment étanche à l’air composés de parois « freine vapeur » gérant passivement la présence d’humidité.

 

En conclusion                    

 

Cetaines rénovations thermique ne pourront se faire qu’avec des systèmes VMC mécaniques. La nature de la construction non respirante et étanche ne permettant pas d’autres solutions (béton, parpaing)

Dans la cas de rénovation sur du bati ancien traditionnel ou la composition des murs le permet, le principe de perspiration des murs peut etre valorisé, d’où l’importance des complexes isolants utilisés. La ouate de cellulose et la fibre de bois sont des matériaux particulierèment adaptés à ce mode de rénovation.